Lesvaccinations sont des interventions médicales et la loi fédérale n ° 323 prévoit la possibilité de refuser de telles interventions. La loi n ° 157 sur l'immunoprophylaxie des maladies infectieuses stipule que la vaccination prophylactique des enfants mineurs ne peut être pratiquée qu'avec le consentement de leurs parents.La pauvreté gagne du terrain, les plus démunis survivent avec presque rien, les experts » ferment totalement les yeux sur cette réalité qu’ils se refusent d’admettre car leurs solutions ne font que l’exacerber, les jeunes se disent laissés-pour-compte et n’excluent pas un mouvement de révolte. Les professionnels du social et bénévoles des associations manquent de réponses face à cette tragédie qui se déroule dans une certaine indifférence politique et médiatique. Ça va péter ! », scène Palau, assistante sociale, reçoit à sa permanence Madame Marin vivant seule avec ses deux enfants. Après avoir perçu le RMI, elle avait trouvé un emploi d’AVS dans un collège, dans le cadre de l’accompagnement d’un enfant handicapé. On lui avait promis le poste pour cinq ans, mais les règles ayant changé, elle a perdu son emploi au bout d’un an et demi. Très déçue, elle a fait des ménages ici ou là, avec des horaires difficiles, compte tenu de l’âge de ses enfants 10 et 12 ans. Elle voudrait faire une formation pour pouvoir aider des personnes à domicile. Sauf qu’elle a un BTS en agriculture les règles, là encore, ont changé depuis peu, elle ne peut bénéficier de cette formation aidée puisqu’elle a déjà un BTS. Elle n’a pas droit à l’épicerie sociale car a déjà été aidée. Il y a une telle montée de la pauvreté que les services ou associations, quels qu’ils soient, sont conduits à trier parmi les sociale tente de rassurer Mme Marin en lui disant je risque de vous choquer mais là vous êtes une sorte de privilégiée parce que, vous, vous avez droit au RSA ». Et elle l'invite à réduire ses dépenses. Un colis alimentaire d’urgence va tout de même lui être attribué, car elle n’a plus rien à la maison même pas un paquet de chips », j’en ai honte. Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent au tournant ».Il est vrai que bientôt les colis alimentaires ne pourront plus être distribués. A une jeune assistante sociale qui ne supporte plus ces restrictions, son chef rétorque si tu ne supportes pas, démissionne ». Et elle de répondre Ce travail, je l’ai choisi et je l’aime. Je n’avais pas imaginé que ça deviendrait ça… cette manière de dépouiller les uns pour à peine aider les autres et ensuite de dépouiller les autres pour faire patienter les uns ».Mme Marin s’en va, en rappelant qu’il lui manque 60 € pour finir le mois j’ai tout vérifié, je ne peux plus gratter sur rien. Croyez-vous que je puisse vendre un morceau de ma personne ? » Et une assistante sociale de commenter Ça va péter. Je vous le dis moi, ça va péter et c’est nous qui sommes en première ligne ». Fin de la scène. "Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent" [Photo YF]Théâtre-forum Cette scène a été jouée, dans le cadre d’un théâtre-forum 1, par des habitants d’un quartier populaire, inspirée par des faits réels vécus par certains d’entre eux. Les acteurs » ne jouent pas leur propre histoire, mais Mme Marin et Mme Palau sont jouées par deux habitantes du quartier, qui galèrent comme tant d’autres et qui interprètent leur rôle avec une étonnante force de persuasion. Le principe du théâtre-forum consiste à jouer des saynètes courtes ensuite les spectateurs peuvent proposer d’autres façons de jouer la ce jour-là, les saynètes mettant plusieurs fois en cause les propos des travailleurs sociaux, certains d’entre eux, présents dans la salle, viennent sur la scène proposer d’autres à ces représentations. La phrase de l’ assistante sociale » selon laquelle percevoir le RSA c’est être privilégié » offusque les professionnels. L’animatrice aperçoit ma propre réaction elle m’incite alors, à mon corps presque défendant, à venir donner une nouvelle situation devient alors cocasse. En effet, je suis un ancien professionnel de l’action sociale de terrain, un ancien formateur de travailleur sociaux, un ancien cadre de l’action sociale, assurant toujours des interventions auprès d’étudiants ou de professionnels du secteur social, et me voilà propulser pour jouer un bénéficiaire du RSA, réprimandant une assistante sociale » qui est, en réalité, une femme qui vit une situation sociale effectivement, je l’alpague en lui demandant si elle est autorisée par sa hiérarchie pour traiter de privilégiés les bénéficiaires du RSA, avec 425 € mensuels pour une personne seule ! Je vois les collègues » de l’assistante sociale qui sont, en fait, eux aussi des personnes relevant des minima sociaux qui opinent du chef. Elle m’oppose l’allocation logement. Je lui réponds que j’ai tout de même un loyer résiduel, l’électricité à payer, un peu de vêtements à acheter il ne me reste même pas 4 € pour manger chaque jour. Je vois les femmes, derrière elle, faire preuve presque de compassion. Alors c’en est trop elle passe de la scène à la réalité, elle m’attrape le bras me disant que le texte qu’elle a prononcé a été écrit avant qu’elle n’arrive et qu’elle n’était pas d’accord de tenir de tels propos même dans la bouche d’une assistante sociale. Elle répète ses excuses, toute rouge de confusion. Nous étions à front renversé. Scène à la fois drôle et là n’est pas l’essentiel l’essentiel serait que ceux qui, avec des salaires mirobolants, font métier d’insulter à longueur d’articles, d’émissions de télévision, de discours sur les estrades les citoyens condamnés à vivre dans la précarité, puissent assister à de telles saynètes. Auraient-ils le courage de poursuivre leurs analyses de mépris, seraient-ils démagogues admettant que dans quelques cas, bien sûr c’est différent », ou prêts à ouvrir les yeux sur une réalité sociale que soit ils ignorent, soit ils ne veulent pas connaître ? Les Yves Thréard, Agnès Verdier-Molinié et autres Jean-Marc Sylvestre, qui s’ingénient à prôner l’accroissement des inégalités afin que leur système perdure, tablent sans doute sur la résignation de ses victimes. Jusqu’à quand ?La jeunesse prête à se révolter ?L’enquête Génération quoi ? » auprès des 18-34 ans menée par deux sociologues, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, montre que cette jeunesse se considère comme une génération perdue », persuadés qu’ils ne connaîtront rien d’autre que la crise, et que ce sera pire pour leurs enfants. Le discours de crise qui règne dans les médias et qui est tenu par une partie de la classe politique est tel qu’ils sont convaincus d’être des déclassés. Aidés par leurs parents, ils ne leur en veulent pas, mais ils sont sévères tout de même à l’encontre de la génération qui les a précédés et qui ne leur a pas assuré ce à quoi ils avaient droit. Comme le discours dominant est en partie mensonger à propos de la dette ou des retraites, ils en concluent que ce sont eux qui portent le poids de cette dette qu’ils n’ont pourtant pas créée, et qu’ils n’auront pas droit à une retraite les idéologues qui, depuis quelques années seulement, ont mené un combat acharné pour inculquer au petit peuple qu’il devrait payer ont apparemment gagné sur ce point une partie de la jeunesse a pris quasiment acte qu’elle n’aurait pas de retraite, ce qui évidemment est faux, mais cette croyance lui fera accepter tous les reculs sur les droits sociaux ambitionnés par les fauteurs de crise. Restitution des deux sociologues sur le site [capture d'écran]Mais tout n’est pas joué l’enquête auprès des jeunes montre que s’ils en veulent aux politiques tous corrompus », c’est parce qu’ils laissent la finance diriger le monde ils sont 90 % à le penser. Pas l’entreprise, pas le capitalisme ils se disent plutôt libéraux sur le plan économique, en tout cas par nécessité », mais la finance qui écrase tout sur son passage au profit astronomique de quelques uns. Sans effectivement que les décisions politiques ne l’ c’est ainsi que les jeunes, toutes catégories confondues y compris ceux qui ont un emploi sont, en moyenne, à 61 %, favorables à une révolte type de celle de mai leur sera difficile de dire à la finance anonyme qu’ils ne supportent plus ce monde injuste qu’elle organise, qu’au moins ils exigent des responsables politiques de prendre les décisions qui s’imposent en vue d’une société plus juste, d’un État qui respecte sa Constitution sur l’égalité et la fraternité, et sur les conditions décentes d’existence. Ce qui n’est pas le cas aujourd’ 1 Le théâtre-forum a été inventé dans les favelas de Sao Paolo par Augusto Boal, homme de théâtre argentin, fondateur du Théâtre de l’Opprimé, que j’ai vu à la Cartoucherie de Vincennes en 1980, où il proposait aux spectateurs de venir sur les planches rejouer une scène qui ne leur convenait technique est utilisée dans beaucoup de pays de par le monde. En France, elle est pratiquée, à l’initiative de professionnels du secteur social ou éducatif, dans de nombreux départements. Des organismes de formation s’en servent pour favoriser la relation ou pour permettre à des stagiaires de retrouver l’estime de soi. Des services sociaux de proximité, avec financement des conseils généraux sur fonds d’insertion, la proposent aux usagers, comme en Isère ou dans le Gers j’ai ainsi pu assister à des saynètes du théâtre-forum à Grenoble et à Auch dont la scène racontée ci-dessus dans mon billet, animée par des intervenantes de TSF, Théâtre Sans Frontières, de Toulouse. Je suis co-auteur d’une fiche du Guide de l’insertion de l’Encyclopédie Weka sur le sujet.2 Voir la présentation originale sur ce site a été menée par deux jeunes sociologues selon une méthode attractive qui a fait que 210 000 jeunes ont répondu à une centaine de questions. Le restitution est bien faite avec interviews des sociologues, et en contrepoint les avis de certains politiques Michel Rocard, Jean-François Copé, Benoît Apparu, Christine Boutin, Clémentine Autain, Pierre Laurent, Gérard Filoche, Rama Yade, Michèle Alliot-Marie. Sur le thème des inégalités, les jeunes, à 85 %, estiment qu’elles s’accroissent régulièrement. A cela, Gérard Filoche PS répond que les 500 familles les plus riches ont gagné 59 milliards d’euros de plus en un an pour atteindre 330 Mds€ soit à peu près l’équivalent du budget de l’Etat. Il faut qu’ils aient fait beaucoup d’heures supplémentaires .. . » Ce n’est pas avec leur travail qu’ils ont gagné ça, c’est avec notre travail. Cet argent, c’est sur notre sueur, sur notre précarité, sur notre chômage, sur notre misère ». Pierre Laurent PC constate que l’on est passé d’un écart de revenus qui était de 1 à 20 à 1 à 500. Benoît Apparu UMP tient des propos sérieux, reconnaissant une aggravation de la difficulté pour les fils d’ouvriers d’accéder à des études supérieures. Jean-François Copé UMP pense que tout est de la faute de François Hollande et MAM UMP considère que ceux qui vont beaucoup travailler, vont faire beaucoup d’efforts ne vont pas être beaucoup plus rémunérés que ceux qui ne font aucun effort ». Comme elle craint de n’avoir pas été assez percutante, alors elle ajoute Il arrive que des personnes qui, par exemple, vont se retrouver allocataires, sans avoir de rémunération, soient aidées, c’est normal, mais qu’elles aient plus que ceux qui travaillent, ce n’est pas normal ». Madame Alliot-Marie, il faudrait venir dire cela en face de ceux qui galèrent dans les quartiers. Pour dire la vérité, je ne sais pas comment peuvent réagir ceux qui sont allocataires » devant l’odieux érigé en système. Réponse de Michèle Alliot-Marie aux jeunes choqués par les inégalités "Il arrive que les allocataires, ceux qui ne travaillent pas, gagnent plus que ceux qui travaillent. Ce n'est pas normal" [capture d'écran][Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique]
Lattribution des AESH Les parents qui désirent l’affectation d’un AESH auprès de Il existe 2 catégories d’accompagnants : les AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire), dont le poste a pour support un CUI (Contrat Unique d’Insertion) et les AESH (Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) recrutés directement par l’Education nationale sur CDD puis sur CDI.
Les auxiliaires de vie scolaire AVS sont des professionnels intervenant dans des établissements scolaires, élémentaires, des collèges, des lycées, auprès d’enfants handicapés intégrés au sein d’une classe scolaire ordinaire ou une classe spécialisée, afin de faciliter l’intégration scolaire des élèves. Les AVS interviennent au quotidien de la vie scolaire auprès de l’élève ou encore en appui aux équipes AVS peuvent apporter un accompagnement individuel auprès d’un élève à intégrer dans une classe ordinaire ou encore un accompagnement collectif auprès d’une classe d’intégration scolaire comme les classes d’intégration scolaire CLIS ou les unités pédagogiques d’intégration UPI.La mise en œuvre d’un AVS n’est pas systématique à toute intégration scolaire des élèves handicapés. Il dépend des besoins de prise en charge nécessaire à l’intégration scolaire des élèves. L’AVS intervient auprès des élèves handicapés quelle que soit la nature du handicap. L’AVS peut intervenir auprès de plusieurs enfants, issus de différents à la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la mise en place des AVS s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation PPS établi pour chaque élève handicapé par les maisons départementales pour les personnes handicapées MDPH. Les AVS contribuent à l’intégration des élèves en milieu scolaire ordinaire. Le projet personnalisé de scolarisation PPS établit l’ensemble des prises en charge nécessaires à l’intégration scolaire des élèves handicapés, les objectifs de prises en de l’AVS est conforme au PPS et au projet pédagogique de l’établissement scolaire. L’AVS exerce différentes actions en faveur de l’intégration des élèves qu’il accompagne - une aide à la vie scolaire l’AVS assiste l’élève dans différents moments de la vie scolaire pour l’aider à réaliser certains actes rendus difficiles par son handicap, une aide à la compréhension des consignes à l’accès aux apprentissages ;- un accompagnement dans les activités qui ont lieu à l’extérieur de l’établissement il peut s’agir de sorties scolaires ou encore d’activités extra-scolaires ;- un accompagnement dans les gestes techniques il s’agit notamment d’une aide à l’hygiène ou encore d’autres gestes ne relevant pas d’une formation paramédicale ou fonction de l’AVS est d’une certaine façon de réduire les barrières liées aux handicaps qui peuvent rendre les temps de scolarisation compliqués. Ainsi, l’intégration de l’AVS doit faciliter l’intégration scolaire de l’élève, sa socialisation aux autres, son accès aux apprentissages et apporter un soutien à l’équipe AVS dépendent de l’Éducation nationale et plus particulièrement de l’Inspection académique, chargée de leurs recrutements. Les AVS ne disposent pas de qualifications particulières mais une appétence pour l’accompagnement en milieu scolaire des enfants handicapés. Certains intervenants peuvent présenter des diplômes du domaine sanitaire et social. Tout au long de leur parcours professionnel, ils disposent d’un accompagnement personnalisé ou encore d’une aide à la formation.
Depuisseptembre, dans le pays de Fougères, les parents d'Ewan, en CM 1, se débattent pour obtenir la présence d'une AVS individuelle aux côtés de leur fils.MDPH, PPS, PAI, PRRE, AVS, ERH …. Comment s’y retrouver dans la jungle de ces abréviations ! Voilà ça y est, votre enfant a enfin eu un diagnostic. On vous parle d’aménagements, on vous parle d’AVS, de déclaration à faire… Et bien sûr, vous n’y comprenez rien entre PAI, PPS, ERH, CDA, MDPH… mais qu’est-ce que c’est ?Que faut-il faire ?A qui s’adresser ?Ce sont bien souvent les questions que vous vous posez en premier lieu. La loi de 2005 La loi du 11 Février 2005 est une loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes loi a défini le handicap de manière plus modifie aussi le coté administratif » en créant les MDPH Maison Départementale des Personnes Handicapées. Que dit cette loi à propos du handicap ? Elle définit en préambule le handicap Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives, ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. » Par conséquence, dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, dyscalculie et de manière générale tous les dys sont des handicaps qui est lié au processus de connaissances, à la cognition mot d’origine grec = connaître.Les grandes fonctions mentales sont regroupées sous le terme de cognition ou de processus cognitifs mémoire, perception, attention, intelligence, motivation, émotions, langage…. Ces fonctions sont utilisées dans le processus du traitement de l’information. La mission des MDPH La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées a institué les maisons Départementales des personnes handicapées.* Dans chaque département dépendante du Conseil Général, une maison départementale du handicap dotée d’antennes locales mobiles est créée. Elle constitue le guichet unique » auprès duquel toute personne handicapée bénéficie de l’accueil, de l’information et du conseil dont elle peut avoir besoin.* La personne handicapée dépose une demande et reçoit, après instruction et évaluation de sa situation, la décision relative à ses besoins de compensation au regard de son projet personnel de vie.* Un interlocuteur unique prend en charge les démarches complexes imposées à la personne ou à sa famille.* Une commission unique la CDA qui prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la siègent le président du CG, IA, DDASS, CPAM, CAF, syndicats, une association de parents d’élèves et 7 associations de familles d’enfants met en place une équipe pluridisciplinaire qui évalue les besoins de la personne handicapée, et une qui prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la relation avec la MDPH, l’Enseignant Référent Handicap ERH remplace le secrétaire de Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées ; on trouve aussi le sigle CDAPH. Les différentes prises en charges possibles Ecole/établissement PPRE Médecin scolaire PAI – PAPMDPH PPS – AVS – ULIS – UPI – ITEP- SEGPA… PPRE Programme Personnalisé de Réussite Éducative. C’est un dispositif purement pédagogique mis en place essentiellement pour les élèves en difficulté dans les apprentissages élèves dont les apprentissages ne sont pas maîtrisés ou risquent de ne pas être maîtrisés. Il permet la mise en place d’un soutien pédagogique spécifique avec des objectifs précis et sur une courte durée pendant le temps scolaire et hors temps scolaire. C’est un plan d’action qui doit permettre de répondre aux difficultés de l’ ce plan d’action, des personnes extérieures peuvent être conseillées comme une consultation chez un orthophoniste ou un psychomotricien. Ce dispositif doit être réévalué régulièrement afin de pouvoir l’adapter aux réels besoins de l’ est obligatoire en cas de interlocuteur L’enseignant ou le professeur principal est votre interlocuteur privilégié. En son absence, le chef d’établissement peut prendre le relais. PAI Projet d'Accueil Individualisé Ce dispositif concerne les enfants et adolescents ayant des troubles de la santé pathologie chronique, allergie….Il permet de mettre en place des conduites adaptées et des consignes à appliquer en lien avec l’état de santé par exemple, régimes alimentaires, aménagements d’horaires, dispense d’activité…. Il permet également la prise de médicaments en lien avec le trouble de santé dont la posologie et les prises sont précisées dans une ordonnance réalisée par le médecin qui suivant l’enfant pour sa pathologie.Les parents sont à l’origine de la demande. Il est mis en place par le médecin scolaire et les parents. Le chef d’établissement peut également en faire la demande avec accord de la peut être établi ponctuellement pour un projet précis comme un voyage scolaire par est reconduit d’année en année si interlocuteur Le médecin scolaire est l’interlocuteur l’établissement ne dispose pas de médecin scolaire, le document peut être établi par le médecin qui suit l’enfant en lien avec le parent et le chef d’établissement. PAP Projet d’Accompagnement Personnalisé Ce dispositif concerne les enfants et adolescents ayant des troubles des apprentissages et des difficultés scolaires durables dyslexie, dyspraxie, dysphasie, TDA/H….Les parents sont à l’origine de la demande. La demande est réalisée auprès de la médecine scolaire. Les enseignants et le chef d’établissement peuvent également en faire la demande mais celle-ci devra être acceptée par la famille ou l’élève lui-même lorsqu’il est médecin scolaire étude la demande en fonction des éléments fournis bilan orthophonique, en ergothérapie, neuropsychologique…. Une fois cette demande acceptée, le PAP peut être mis en permet la mise en place d’aménagements pédagogiques présentés sous forme d’items à sélectionner. Les items variés selon le niveau de l’élève maternelle, primaire, collège, lycée. Le PAP peut donc suivre l’élève tout au long de sa d’items Installer l’élève face au tableauPrivilégier l’agenda au cahier de textesVérifier que l’agenda soit lisiblement renseignéAgrandir les formats des supports écrits A3Il est également possible dans une partie libre de définir des aménagements PAP permet aussi la mise en place de matériel pédagogique comme d’un ordinateur et de logiciels spécifiques. Ces derniers seront fournis par la famille pas de financement.Le PAP permettra à l’élève de bénéficier d’aménagements lors des examens lorsqu’il en fera la demande interlocuteur Le médecin scolaire est votre interlocuteur privilégié. Une fois, le PAP mis en place l’enseignant de votre enfant et le chef d’établissement sont vos référents. PPS Projet Personnalisé de scolarisation nécessite une reconnaissance de situation de handicap MDPH Le PPS est mis en place lorsqu’une reconnaissance de situation de handicap a été réalisée par la MPDH. Il est demandé lors dans le dossier de demande de reconnaissance de handicap et notifié par la élèves pouvant donc en bénéficier ont donc des situations de handicap reconnues comme mise en œuvre est réalisée lors d’une EES Equipe de Suivi de Scolarisation, réunion durant laquelle sont présents les parents représentant légal de l’enfant, l’enseignant au minima le professeur principal, le chef d’établissement, la médecine scolaire. Peuvent être invités par les parents toutes les personnes qui participent aux rééducations de l’enfant comme par exemple l’orthophoniste, l’ergothérapeute ou encore le psychologue… Le chef d’établissement peut demander la présence d’autres personnels du milieu scolaire comme le psychologue scolaire, les Conseillers d’Orientation-Psychologue, ….Durant l’ESS, les besoins de l’élève sont évalués tant en matière d’aménagements pédagogiques qu’en outils. Les orientations spécialisées sont envisagées quant il y a besoin lors de cette réunion orientation en ULIS, ITEP, hôpital de jour….. Le matériel pédagogique comme l’ordinateur et les logiciels peut être demandé et un financement peut être accordé. L’ordinateur est alors notifié par la MDPH et fournit par l’inspection d’académie ASH. Les moyens humains sont aussi envisagés comme la présence d’une AVS ou AESH Aide de Vie Scolaire. L’aide humaine est alors notifié par la MDPH avec ses missions principales et son nombre d’heure lorsqu’elle est PPS prend en compte l’ensemble des difficultés de l’élève et permet donc la prise en compte des situations de handicap avec par exemple la possibilité de dispense d’activités ou encore l’aménagement d’emploi du Référent Handicap ERH est présent lors de cette réunion et rédige les documents qui seront transmis à la MDPH. C’est lui qui fait liaison avec la MDPH et qui organise l’ interlocuteur L’enseignant référent est votre interlocuteur privilégié. C’est lui qui vous aidera à réaliser les différentes demandes spécifiques aux besoins de votre chef d’établissement est le garant de la bonne application du PPS, il est donc votre interlocuteur en cas de mauvaise application de ce PPS. L'enseignant Référent Handicap ERH Qui est-il ? C’est un enseignant titulaire d’un certificat spécifique pour enseignement spécialisé. Il est donc rattacher à la branche ASH Adaptation Scolaire et Scolarisation des élèves Handicapés de l’Education NationaleSon rôle et ses missions– En relation avec les parents, l’élève, les rééducateurs, les enseignants…– Fait le lien avec la MDPH, aide à la constitution du dossier MDPH– Organise les réunions d’ESS– Effectue le suivi pendant TOUTE la scolarité de l’élève, même à l’UniversitéSes coordonnées sont affichées à l’école, si elles ne le sont pas il faut les demandes au directeur de l’établissement qui doit vous les pouvez également les trouver généralement sur le site de l’académie dont vous dépendez. Exemple Académie de Lyon Le rôle des parents Il est essentiel. C’est de la décision des parents de contacter l’ERH, le médecin parents sont ceux qui font le lien entre les différents professionnels rééducateurs, enseignants. Ils sont les seuls à pouvoir soutenir leur enfant. Il leur est demandé énergie, motivation, volonté et chaque niveau, ils sont Ils apportent les avis et bilans médicaux qui doivent rester confidentiels et sont partenaires dans la réflexion sur la prise en charge et les adaptations pour leur ce sont eux qui demandent la mise en place en fournissant les bilans concluant à un trouble dys. Ces bilans confidentiels sont remis au médecin scolaire. Ils demandent également la mise en place d’une réunion éducative à laquelle ils participent. Cette réunion permettra d’avoir une réflexion collective sur les besoins de l’ Même si la personne chargée du suivi du PPS est l’ERH, leur collaboration est indispensable car l’enfant est au centre du projet et des adaptations scolaires et hors scolaires. Leur présence est OBLIGATOIRE. La mise en place d’un PPS ne peut se faire sans leur présence. Dossier MDPH est indispensable pour non exhaustif – AEEH Allocation d’Education pour Enfants Handicapés prestation destinée à compenser les frais supportés. Par exemple psychomotricité, ergothérapie, frais de déplacement, … – PPS – Aide humaine AVS– Transport adapté taxi, transport adapté– Orientation spécialisée ULIS, ITEP, ….– Prise en charge en SESSAD Service d’Education Spéciale et de Soins à DomicileVous pouvez aussi faire appel aux associations Dyslexie APEDYS – CORIDYS – APEDADyspraxie DFD Dyspraxie France Dys – DMF Dyspraxique Mais Fantastique – 123Dys RhôneDysphasie AAD Association Avenir DysphasieTrouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité TDAH PARTOUT PAREIL, TDA/H France, Les Pandas FinistèrePrécocité ANPEIP – AFEP La commission ou réunion éducative Une commission éducative réunit toutes les personnes ayant une responsabilité éducative auprès d’un élève Les parents bien sûr mais également les enseignants, les médecins, les éducateurs, les psychomotriciens, les ergothérapeutes, les orthophonistes et les psychologues… Les parents invitent toutes les personnes qui peuvent apporter un éclairage sur la situation de l’enfant psychomotricien, ergothérapeute, psychologue, médecin mais aussi membre d’une association ou encore la personne qui l’aide à faire ses devoirs. Ce sont les parents qui sont à l’initiative de cette commission. Le chef d’établissement la déclenche et la met en place. Dans un établissement public, il peut également inviter toutes les personnes qui lui semblent pouvoir apporter un éclairage sur cet élève infirmière scolaire, médecin scolaire, psychologue scolaire, enseignants, enseignants spécialisés….Cette commission va faire un état de la situation de l’enfant. A partir de cette commission, différents projets d’accompagnement peuvent être évoqué comme le PAP ou le PPS. Cette réunion peut même constituer la première étape d’une demande de reconnaissance auprès de la MDPH ou de PAP. AVS - AESH - AUXILIAIRE DE VIE SCOLAIRE Un auxiliaire de vie scolaire est un adulte qui facilite la scolarisation mise en oeuvre par les enseignants, de certains élèves à besoins particuliers ou ayant un trouble de santé invalidant. Il est recruté par l’Inspecteur d’Académie et peu, voire aucune, formation n’est types de contrat contrat de droit public Bac minimum directement par l’Académiecontrat de droit privé niveau inférieur au Bac mais conditions particulières par l’ANPEDeux types d’AVS AVS-Co il a une fonction collective car son travail se repartit auprès de plusieurs élèves. Son temps est donc partagée auprès de plusieurs élèves. Il peut aussi relever de dispositif collectif comme dans la ULIS Unité d’Intégration Scolaire. AVS-i Il est un accompagnant individuel. Son nombre d’heures auprès de l’élève est attribué selon les besoins évalués en CDA et est indiqué dans la notification nombre d’heure de présence de l’AVS est discuté lors des ESS. C’est la CDA qui examinera si la demande semble conforme aux besoins de l’élève et notifiera le nombre d’heures dont pourra bénéficier l’élève. Comment faire appel d'une décision ? Les recours pour faire appel d’une décision ayant changé, un nouvel article sera réalisé prochainement Faire un courrier avec nom, prénom , adresse , date de naissance et la copie de la décision contestée. Fournir des arguments nouveaux comme la répercussion du handicap dans la vie quotidienne, hors scolaire, rédiger un projet de vie ».Tous les appels doivent être envoyés au président de la CDAH le président du Conseil Général ou son représentant. Il est conseillé de faire parvenir le même courrier aux instances comme la CPAM, la CAF , l’IEN ASH, le médecin scolaire de l’IA et l’ERH si le dossier a été étable avec son pour faire appel, il faut disposer d’un élément nouveau qui permettra à la CDA de réétudier le différents recours Recours gracieuxPréalablement à un recours contentieux, les parents peuvent choisir d’exercer un recours gracieux – Dans un délai de 2 mois à compter de la réception de la notification,– Motivé et adressé par courrier de préférence en recommandé avec accusé de réception, auprès du Président de la CDAPH Président du Conseil GénéralRecours contentieuxAprès ou sans avoir exercé de recours gracieux, les parents peuvent exercer un recours contentieux – Dans un délai de 2 mois à compter de la réception de la notification si aucun recours gracieux n’a été exercé– Dans un délai de 2 mois à compter de l’accusé de réception du recours s’il a été exercé un recours gracieuxAuprès du Tribunal du contentieux de l’ ces différents recours n’aboutissent pas, des parents peuvent aller jusqu’au Tribunal administratif, voire jusqu’au tribunal de la Cour Européenne. Les différents recours Recours gracieuxPréalablement à un recours contentieux, les parents peuvent choisir d’exercer un recours gracieux – Dans un délai de 2 mois à compter de la réception de la notification,– Motivé et adressé par courrier de préférence en recommandé avec accusé de réception, auprès du Président de la CDAPH Président du Conseil GénéralRecours contentieuxAprès ou sans avoir exercé de recours gracieux, les parents peuvent exercer un recours contentieux – Dans un délai de 2 mois à compter de la réception de la notification si aucun recours gracieux n’a été exercé– Dans un délai de 2 mois à compter de l’accusé de réception du recours s’il a été exercé un recours gracieuxAuprès du Tribunal du contentieux de l’ ces différents recours n’aboutissent pas, des parents peuvent aller jusqu’au Tribunal administratif, voire jusqu’au tribunal de la Cour Européenne. Conseiller aux parents de contacter la cellule Aide Handicap Ecole avant d’entamer des démarches de recours trop lourdes Cliquez pour aller directement sur la page Conclusion La collaboration pluridisciplinaire doit être évidente. L’enfant en difficulté ne pourra qu’être gagnant si les professionnels, les parents et l’école travaillent ensemble, chacun possédant sa spécificité et la mettant au service de l’enfant ….et des autres intervenants. Pages sur le même thème Quand et comment monter un dossier MDPH ? Savoir quand il est nécessaire de réaliser une demande de reconnaissance auprès de la MDPH et le chemin pour arriver à monter un dossier MDPH. Le PAP Plan d’Accompagnement Personnalisé qu’est-ce que c’est ? comment le mettre en place ? Que permet-il d’obtenir ? Aménagements aux examens Quels sont les aménagements possibles aux examens nationaux et comment les demander ? Et après le bac ? Les aménagements possibles en post bac et comment les mettre en place ? Dernières pages du blog Retrouvez des infos sur les troubles dys Avoir des informations, des conseils, des trucs et des astuces sur les troubles des apprentissages et/ou sur le Haut Potentiel Dyslexie, dyspraxie, dysgraphie, dysphasie, …pour en savoir plus sur les troubles dys.
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