1Il convient de souligner que cette analyse répond à une particularité des langues d’origine latine ; 2 Selon la définition du Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL/CNRS), le mot ; 10 Fêtes et festivals partagent, tout d’abord, l’origine étymologique latine1.Les deux catégories s'associent aux notions « de fête », « où il y a fête », de 1À partir de la mi-mars 1848, les insurgés vénitiens – une partie de l’Europe, ainsi que la péninsule italienne, étant en proie aux convulsions révolutionnaires – prennent le contrôle de leur ville, obligeant les Autrichiens à l’évacuer et proclament la république. Au même moment, ces derniers subissent un sort analogue à Milan, après de sanglants combats. Retirés dans leur quadrilatère fortifié de Vérone-Mantoue-Peschiera-Legnano, ils attendent l’heure de la revanche. Entre temps, le royaume de Piémont-Sardaigne était entré dans la lutte, profitant entre autres des difficultés militaires rencontrées par les Impériaux avec les Hongrois, les Tchèques, les Roumains et les Serbes soulevés. Le 30 mars les Piémontais, qui entendent chasser les Autrichiens de la Vénétie s’emparent d’une des places fortes du quadrilatère. Cela sera là leur ultime succès. Le feld-maréchal Radetzky, dont l’armée a été renforcée, bat l’ennemi à Vicence et s’empare de la ville, coupant la communication entre ce dernier et les Lombards d’une part et les Vénitiens de l’autre. Puis, il passe à l’offensive et écrase les Piémontais à Custoza 24 juillet 1848, qui sont encore battus devant Milan 3 août. Il ne reste plus au Piémont qu’à demander l’armistice. Ayant rompu ce dernier, les Piémontais sont à nouveau écrasés à Novare, le 23 mars 1849. Entre temps, Venise, qui avait voté son rattachement au Piémont, reprend son indépendance, nomme un gouvernement provisoire et proclame à nouveau la république. 2Mais la cité doit désormais, à partir du 26 avril, subir le siège des Autrichiens. Pour commencer, ces derniers doivent s’emparer du fort Malghera, sur la terre ferme, au sud de Mestre car il constitue la “porte de Venise”. Ils y parviendront à la fin du mois de mai. Certes, ils se sont ainsi rapprochés de la cité des doges mais la portée de leurs pièces s’avère insuffisante. Du côté de la mer, début avril, le blocus est instauré d’une manière efficace par la petite marine impériale-royale. Mais la volonté de résistance des Vénitiens n’est pas entamée et le siège se prolonge, sans grands résultats pour les Autrichiens. 3Toutefois quelque chose de surprenant, du moins pour les assiégés, va se produire. Un major suisse, le Zurichois Johann Debrunner qui commande une compagnie de tireurs helvétiques qui, en partie par idéalisme, se sont mis au service des patriotes locaux, relate ceci 4Depuis longtemps on avait entendu dire à Venise que l’ennemi nourrissait l’intention de bombarder la cité inatteignable avec des ballons et qu’une grande quantité de ces derniers étaient fabriqués à l’arsenal de Trévise. Mais, en général, on tenait cette nouvelle pour un pur conte de bonne femme et on s’amusait en vendant différentes images qui représentaient ces ballons, sous lesquels on voyait une demi-douzaine de Croates très affairés à jeter d’énormes bombes sur la place Saint Marc [1]. Pourtant, à la fête de la Madone du Salut les Vénitiens virent effectivement ces ballons qui s’élevaient de cinq en cinq minutes depuis un navire de guerre ancré derrière le Lido, constatant ainsi que le conte de bonne femme, tenu pour impossible, se réalisait, plutôt d’ailleurs pour leur édification que pour leur expiation. Pas une seule des vingt bombes ne se détacha au-dessus de la ville, la plupart d’entre elles explosèrent en l’air ou tombèrent dans la mer alors que d’autres furent poussées par un fort vent du sud-est sur la ville et la lagune, larguant leur chargement mortel de fer sur les propres têtes de nos ingénieux ennemis qui, dans notre pénible situation, n’auraient pu nous réserver de distraction aussi bienvenue que le firent ces ballons-bombes. Ce jour-là Venise avait pris un aspect particulier. Tous les gens se tenaient sans bouger sur les places, bouche bée, regardant vers le ciel, comme si des pigeons rôtis étaient en train de tomber. Et quand un petit nuage apparaissait dans le ciel, suivi d’une faible détonation, qui annonçait l’explosion d’une bombe, tout le monde applaudissait instinctivement. Mais, la jubilation publique devenait encore plus générale et vivace lorsque l’une de ces maudites bulles de savon se dirigeait vers Mestre. Alors, on ne criait plus viva » en applaudissant mais encore, en plus, Bravo, buon appetito » [2]. 5Un autre témoin oculaire, le Français ami de la cause italienne L. Crilanovich, nous a laissé le récit suivant “Alors vint le tour des ballons. Ils [les Autrichiens] ne prétendaient à rien moins qu’à bombarder Venise au moyen d’aérostats, et voici comment. Lorsque le vent soufflait dans la direction de Venise, les équipages de leur escadre de blocus lâchaient des ballons au-dessous desquels était suspendu un obus ou une grenade qui devait éclater en tombant, alors que le ballon serait arrivé au-dessus de Venise, la combustion de la mèche se prolongeant durant un certain temps. En ceci la grande difficulté, disons mieux, l’impossibilité, c’était une combinaison de la durée de la combustion et celle du trajet, assez exacte, assez infaillible, pour que l’explosion aussi bien que la chute eussent lieu à l’instant même où le ballon se trouverait au-dessus de la ville. Ce problème, fort compliqué, comme on le voit, fut si mal résolu par les assiégeants que, d’un grand nombre de ballons qu’ils lancèrent ainsi avec des dépenses et des peines inouïes, pas un n’atteignit le but, tous éclatèrent en l’air avant d’y parvenir. Et c’est à peine si le bruit ou les débris de quelques-uns y arrivèrent. Ces obusiers aériens ne servirent qu’à amuser les habitants, qui s’arrêtaient en foule sur les quais, sur les places publiques, pour en suivre la marche des yeux” [3]. 6À en croire ces deux témoignages directs – à notre connaissance les seuls à nous être parvenus – l’effet de ce bombardement a été pour ainsi dire nul. Il n’en est pas allé ainsi si nous nous référons au magazine de propagande de la Luftwaffe, Der Adler, qui dans le numéro du 7 octobre 1941 de son édition française nous présente l’opération comme couronnée de succès “Les bombes qui furent lancées sur Venise au cours de plusieurs manœuvres successives exercèrent une action beaucoup plus considérable que la canonnade de l’artillerie autrichienne. Elles détruisirent d’importantes installations ferroviaires et transformèrent en amas de décombres des pâtés de maison tout entiers. Mais, ce bombardement eut surtout un puissant effet moral sous l’impression de l’attaque aérienne, la population commença à se révolter et exigea du commandement militaire la capitulation. Mais le vent tourna bientôt, de sorte que l’attaque ne put être renouvelée”. Nous allons bientôt voir ce qu’il en a été en réalité. 7Le 2 juin 1849, depuis son quartier général de Vérone, le feld-maréchal Radetzky, commandant en chef des troupes autrichiennes en Italie du Nord, adresse la requête suivante au ministère impérial-royal de la guerre à Vienne “J’ai appris que le major général von Hauslab a découvert la manière de lancer des ballons avec des bombes, des essais parfaitement concluants, ordonnés par Impériale, ayant eu lieu. Étant donné que cette invention pourrait s’avérer utile dans le siège de Venise en cours, dont nous sommes encore éloignés de 5 000 pieds depuis le rivage le plus proche, je demande au ministre de me confier les moyens pour accélérer le plus possible l’utilisation de cette invention, dans la mesure où elle a fait ses preuves” [4]. 8Le feld-maréchal, mal renseigné, commet une erreur en attribuant l’invention à von Hauslab, par ailleurs éminent technicien de l’artillerie. En réalité, la construction des engins et l’expérimentation est le fait de Franz Uchatius, aidé par son frère Josef. Le 15 mai 1849, ils font partir quatre ballons depuis le Laaer Berg, au sud de Vienne, transportant des sacs de sable figurant les bombes. Sur une distance de 9,5 kilomètres, ils atteignent l’objectif qui leur a été assigné, un seul déviant de 85 mètres. L’expérience s’étant avérée concluante, Uchatius fait confectionner à Trévise environ deux cents petites montgolfières à enveloppe de toile imperméable, de quatre-vingt-quatorze mètres cubes, pouvant transporter des bombes d’une quinzaine de kilos. Elles sont accrochées à un filin, relié à une mèche avec une combustion d’une trentaine de minutes. Au point d’intersection de la mèche et du filin, une composition fusante s’enflamme, rompant ce dernier et libérant la bombe. 9Les frères sont peut-être à ce moment-là au courant de la démonstration de bombardement aérien, toute théorique d’ailleurs, donnée à Berlin en 1848 par le Britannique Henry Tracey Coxvell. En revanche, ils ont certainement eu connaissance de l’utilisation de ballons lanceurs de tracts par les insurgés milanais, appelant à la résistance et à la destruction des voies d’approvisionnement des Autrichiens. Or, si on peut lancer des tracts, pourquoi ne pas lancer des bombes… ? En revanche, les frères n’ont certainement pas eu connaissance des travaux du bolonais Angelo Lodi qui, en apprenant le bombardement de Venise, se hâte de proposer au gouvernement provisoire romain le modèle de son “explorateur aérien”. Toutefois, la tentative qui s’est le plus rapprochée de la leur, et qu’il n’ont pu ignorer, est celle de l’Américain John Wise qui, en 1846, projette de construire un énorme ballon, avec un équipage de huit hommes, armé d’artillerie et porteur de bombes pour venir à bout de Vera-Cruz et de sa puissante citadelle, lors de la guerre entre les États-Unis et le Mexique. 10Ayant transporté leur matériel sur la côte, le plus près possible de Venise, dans la région de Mestre, les frères Uchatius procèdent à un premier lancer mais en raison de vents défavorables, il échoue. Ils transportent alors leurs ballons sur le vapeur à roues SMS Vulkan qui participe au blocus de Venise. Le premier lancer, le 29 juin, se solde par un échec. Mais, le 2 juillet, une bombe tombe sur Murano. D’autres départs de ballon vont suivre mais en raison de conditions météorologiques défavorables, ils ne donnent que de maigres résultats. Il semblerait que 110 ballons en tout aient été largués. En réalité, contrairement à ce qu’affirme Der Adler, les dégâts infligés furent quasi inexistants. Quant à l’effet moral, souvent mentionné, il ne dut pas être bien grand dans une ville qui en avait vu d’autres, assiégée depuis des mois, affamée, décimée par les fièvres et le choléra. Ainsi l’article de Der Adler relève de l’affabulation, d’autant plus qu’il prétend qu’Uchatius a dirigé une “chaîne” de ballons reliés entre eux, l’inventeur ayant pris place, avec son frère, dans la nacelle de l’un d’eux, lâchant ses bombes grâce à un système électrique [5]. 11Mais qui était ce Franz Uchatius ? Certainement une des personnalités les plus intéressantes et les plus originales de l’armée impériale-royale [6]. Né en 1811 en Basse-Autriche, fils d’un commissaire à la construction des routes, il entre à 18 ans dans un régiment d’artillerie, suit des cours à l’université technique de Vienne, jouit d’une formation très complète comme physicien et chimiste et se signale vite par son talent d’inventeur. En 1839, il développe un nouveau procédé de daguerréotypie et met au point un appareil - une première dans l’histoire – projetant des images animées contre une paroi. Mais, son intérêt principal va à la métallurgie des pièces d’artillerie et à la fabrication de la poudre. Avec les années, il se concentrera de plus en plus sur la mise au point d’un nouveau processus de fonte permettant de produire ce que les contemporains nommeront l’acier-bronze, un alliage de cuivre et de bronze, avec un forage de l’âme selon un nouveau procédé. Ce produit, 75 % meilleur marché que l’acier proposé par Krupp, rend l’Autriche indépendante des importations allemandes. Après une série d’essais, l’armée impériale et royale adopte le procédé. L’ingéniosité inventive d’Uchatius est presque illimitée. C’est ainsi qu’on lui doit une des premières lampes à pétrole, une technique de reproduction des photographies sur papier et non plus sur plaque de verre, un appareil pour déterminer la teneur en salpêtre dans la poudre, un autre pour mesurer la pression à la bouche du canon, de nouveaux types de canons, de mortiers, d’obus, et même un fusil pouvant tirer sous l’eau. Vers la fin de sa vie, il se penche sur un nouveau projet la construction d’un véhicule automobile. “Je suis convaincu, déclare-t-il, que je réussirai à construire une voiture, qui m’amènera chaque samedi sans chevaux de l’arsenal à Weidlingau [un faubourg de Vienne] et qui chaque lundi me reconduira à Vienne”. Bien qu’au début de sa carrière son ascension professionnelle fut lente promu major à cinquante ans, elle s’accélère par la suite et il finit général de division “Feldmarschallleutnant” tout en étant fait chevalier puis baron. Mais ce qui s’avère plus important à ses yeux, c’est le fait qu’à partir de 1861, il dirige la “forge de la monarchie”, la fonderie et les ateliers de l’arsenal de Vienne, cet immense complexe de bâtiments édifiés après 1848 à la périphérie de Vienne et qui abrite encore de nos jours le splendide musée de l’armée, dans lequel on peut d’ailleurs voir des spécimens des bombes jetées sur Venise en 1849. 12Vers 1876, le journaliste suisse Victor Tissot, qui a fait une belle carrière littéraire à Paris, et dont les récits de voyage atteignent d’énormes tirages, se trouve à Vienne, qu’il visite très consciencieusement, ne manquant pas de rencontrer Uchatius, devenu entretemps une célébrité européenne, dans son “antre” de l’Arsenal, véritable cellule monacale “La physionomie du général est grave, son regard doux et plein de bonté ; le front un peu triste et penché cache derrière ses rides profondes une âme qui a souffert, qui a lutté. Il a commencé par boire la lie de la coupe. Si c’était à recommencer, me dit-il à propos de son invention [l’acier-bronze], je ne m’en sentirais pas le courage ». Tout le monde dans l’armée était contre lui ; les journaux de Vienne qui le portent aujourd’hui sur le pavois le traînaient sur la claie de l’insulte et du ridicule ; il lui fallut des expériences répétées et triomphantes pour convaincre ses amis ; puis, lorsque le gouvernement lui fit une première commande, M. Krupp cria qu’il était volé. […] Le général mit son long manteau de drap gris de fer et nous descendîmes dans la forteresse. On dirait une petite ville à voir tous ces toits qui fument, ces chariots qui passent, ce va-et-vient d’hommes, d’ouvrières et de soldats ; ici on entend le souffle rauque des forges, là le bruit retentissant des marteaux. Voici l’hôpital, voici l’église. Trois mille hommes sont logés à l’aise dans les quatre pavillons qui ornent les angles de cette immense et solide construction qui n’a pas moins d’une lieue de circonférence. 13Autrefois, me dit le général Uchatius, je parcourais toutes ces cours en vélocipède ; mais on s’est tant moqué de moi, que j’ai dû me remettre sur mes jambes. […] Le général Uchatius, comme tous ceux qui cherchent et qui pensent, cause peu ; il appartient à cette catégorie d’impassibles et de silencieux dont M. de Moltke est le type le plus caractéristique, il n’aime guère le monde, il vit retiré dans sa forteresse, au milieu de ses chers canons, qu’il aime comme des enfants. Une belle famille, ma foi ! Et qui remplira un jour le monde de bruit” [7]. 14Le 4 juin 1881, dans l’après-midi, un domestique découvre le corps du général sur le sol de son bureau, la poitrine transpercée d’une balle. Cette mort fait sensation dans la capitale impériale, d’autant plus qu’elle paraît incompréhensible. Dépression ? Crainte de voir son procédé de fabrication dépassé par de nouveaux progrès techniques ? Maladie incurable ? 15Dans l’entretien avec Victor Tissot, on décèle un penchant au pessimisme dans les propos du général. Si l’on contemple une photographie prise vers la fin de sa vie, on ne peut qu’être frappé par sa mine sombre, presque celle d’un homme désespéré. À côté d’écrits purement techniques, Uchatius nous a laissé un recueil d’énigmes présentées sous forme de poèmes. L’une d’entre elles évoque deux choses périssables et diffuses et se termine par le palindrome suivant, bien révélateur. 16Leben = Nebel [8] Notes [1] Différentes gravures humoristiques ont été publiées à l’époque comme “Spaventa dei soldati austriaci” ou “Grandioso esperimentro aerostatico fatto degli Austriaci par incendiare Venezia” ou encore “Invenzione dei Croati per bombardare Venezia”. Plusieurs d’entre elles son reproduites in Guasti et A. Bertarelli, L’Aeronautica italiana nelle’immagine, 1487-1875, Milano, Museo Caproni ; E. Bestetti, 1938, Une gravure fantaisiste se trouve également in L. Figuier, Les Merveilles de la science, vol. 2, Paris, Furne et Jouvet, 1867. [2] Debrunner, Johann, Die Erlebnisse der Schweizerkompagnie in Venedig. Ein Beitrag zur Geschichte des venetianischen Freiheitkampfes, Zürich & Frauenfeld, Chr. Beyel, 1849, p. 236-237. [3] Crilanovich, L., Histoire de la Révolution et du siège de Venise […], Paris, Ch. Joubert, 1851, p. 222. [4] Lettre citée par Johann Werfring, “ Ballonbomben auf die Stadt Venedig, in “Musseumsstücke”, Wiener Zeitung, 18 mars 2010. [5] Jules Duhem, dans son Histoire de l’arme aérienne avant le moteur, Paris, Nouvelles Editions Latines, p. 460, reprend cette version. [6] Sur le personnage cf. Victor Tissot, Vienne et la vie viennoise, Paris, Dentu, 23e éd., 1881. Constantin von Wurzbach, “Uchatius, Franz Freiherr” in Biographisches Lexikon des Kaiserthums Österreich, vol. 48, Vienne 1883, p. 209-213. Julian Pallua-Gall, “Uchatius, Franz Freiherr von in Allgemeine Deutsche Biographie, vol. 39, Leipzig 1895, pp. 122-123. Alfred von Lanz, Lebensbild des General Uchatius, der Erfinder der Stahlbronzegeschütze, Vienne, C. Gerolds Sohn, 1904. Jean-Jacques Langendorf, “Franz von Uchatius” in Ahnengagalerie der kaiserlichen Armee 1618-1918, Vienne, Karolinger, 1995, p. 122-126. Helmut Neuhold, Konkurrenz für Krupp. Das Leben und Sterben des Franz Freiherrn von Uchatius, Vienne, Öbv & net, 2004. [7] Victor Tissot, op. cit., pp. 291, 295, 296. [8] Vie = Brouillard.

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Ce site ou les outils tiers utilisés par celui-ci utilisent des cookies nécessaires à l'opération et utiles aux fins décrites dans la politique des cookies. En fermant cette bannière, en faisant défiler cette page ou en poursuivant votre navigation, vous consentez à l'utilisation des cookies.. X Parailleurs il est bien peu vraisemblable qu’il y ait eu à Marly-le-roi une fête patriotique du 14 juillet en 1875 si l’on se réfère au contexte historique et aux débats qui ont précédé le choix de cette date comme fête nationale en 1880 (voir ‘‘Le mythe du 14 juillet ou la méprise de la Bastille’’ de Claude Quétel - éd. Lattès 2013). Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des définitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois être présentes pour le mot à deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de découvrir la solution complète de Codycross. 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L'invention du poème en prose, que Baudelaire rend célèbre grâce à son recueil Le Spleen de Paris ou Petits poèmes en prose, contribue à une nouvelle définition du genre. Le vers libre fait son apparition à la même époque il correspond le plus souvent à une unité de sens et de rythme qui suit la voix et la sensibilité du poète. Tout au long du XIXe siècle, la poésie s'affranchit donc des codes traditionnels de la versification et le langage devient un matériau que le poète peut utiliser à sa Modernité poétique ? » questionne également les thématiques poétiques. Les auteurs de la fin du XIXe siècle vont trouver de nouveaux motifs poétiques comme les paysages urbains, les métropoles modernes, la foule, etc. Ils souhaitent rendre compte de l'expérience du monde Baudelaire est le premier poète de la ville, il met Paris en scène dans les Tableaux parisiens », section des Fleurs du Mal publiée en 1861. Comme lui, Apollinaire conçoit l'écriture poétique comme un hymne à la modernité. Il célèbre la beauté du monde moderne et de son mouvement du parcours invite à se poser diverses questions À quoi tient la modernité d'une œuvre ? La modernité est-elle essentiellement formelle ? La modernité est-elle essentiellement thématique ? Faut-il détruire un monde ancien pour être moderne ? L'avant-garde suppose-t-elle une arrière-garde ? La tradition et la modernité sont-elles incompatibles ? IIL'auteur Guillaume Apollinaire 1880-1918 Guillaume Apollinaire est né en 1880 et mort en 1918. C'est un poète important de la modernité poétique du début du XXe siècle. Les femmes occupent une place particulière dans son œuvre. Il meurt après la guerre de la grippe espagnole. Fils naturel d'un officier italien et d'une aventurière d'origine polonaise, Wilhelm Apollinaris Albertus de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, est un poète du début du XXe siècle. Il naît à Rome et, après une enfance chaotique, il devient précepteur en Allemagne avant de s'installer à Paris en 1904, il participe à la création du mouvement pictural cubiste et fréquente les intellectuels et les artistes parisiens. La publication de son premier recueil Alcools en 1913 fait de lui le poète de la modernité. Inspiré par les audaces formelles du recueil de Rimbaud Une saison en enfer et le célèbre poème Le Bateau ivre », il souhaite inventer de nouvelles formes poétiques. À l'occasion d'une conférence en 1917, Apollinaire défend l'esprit nouveau » et reprend l'injonction de Rimbaud Il faut absolument être moderne. » Adieu », Une saison en enfer, 1873. Le travail de Verlaine sur la musicalité du vers nourrit également sa marqué par ses ruptures amoureuses Annie Playden en 1905 et Marie Laurencin en 1913, Apollinaire accorde une place importante aux figures féminines dans son participe à la Première Guerre mondiale. Dans les tranchées, il écrit des poèmes-dessins qui formeront le recueil Calligrammes publié en 1918. Ces pièces sont principalement inspirées par son nouvel amour pour Madeleine Pagès. Blessé par un obus, il est démobilisé et meurt de la grippe espagnole en 1918. IIIL'œuvre Alcools, 1913 Le recueil poétique Alcools est écrit par Guillaume Apollinaire entre 1898 et 1913. Le titre de cette œuvre est polysémique. En choisissant l'emploi du pluriel sans article, l'auteur suggère que le terme peut être compris dans une acception métaphorique remède à la douleur causée par des amours malheureuses, invitation à la fête en référence à Dionysos dieu du vin et de la poésie, ivresse créatrice d'un auteur qui clame sa soif de titre énigmatique crée un horizon de lecture étonnant qui invite à la réflexion dans la mesure où la plupart des poèmes ne traitent pas d' du recueil est fractionnée, à l'image d'une œuvre artistique cubiste. Apollinaire fréquente d'ailleurs les peintres de ce mouvement, notamment Pablo Picasso dont il est très proche. Il refuse toute unité pour organiser les cinquante-cinq poèmes du recueil. Il existe néanmoins des jeux d'échos entre les textes et certains cycles sont identifiables comme celui des amours malheureuses, de la douleur du poète solitaire ou des Rhénanes ».Alcools est la somme d'un parcours intime. Apollinaire mêle des œuvres de jeunesse et des poèmes écrits juste avant la parution du recueil. Il entrelace une réflexion sur la création poétique et un regard introspectif sur ses développe une écriture poétique novatrice et cherche à surprendre le lecteur par l'emploi d'images insolites ; par la juxtaposition d'éléments de différentes natures ; par une certaine fantaisie verbale. Les formes qu'il choisit tendent à abolir les contraintes d'écriture il supprime toute ponctuation et utilise fréquemment le vers libre. La question de la modernité poétique est complexe et ne doit pas être comprise comme un rejet du passé. Apollinaire s'inscrit dans une démarche de renouveau poétique et souhaite moderniser les caractéristiques traditionnelles. Certains de ses poèmes respectent encore les règles classiques de versification. Le thème du lyrisme amoureux, topos poétique remontant à la littérature courtoise du Moyen Âge, est omniprésent dans son œuvre. Il s'inspire parfois de légendes anciennes, notamment dans la section Rhénanes » du recueil Alcools il reprend les motifs et les lieux de la mythologie germanique. B Sous le pont Mirabeau » Sous le pont Mirabeau1 coule la SeineEt nos amoursFaut-il qu'il m'en souvienne2La joie venait toujours après la peineVienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeureLes mains dans les mains restons face à faceTandis que sousLe pont de nos bras passeDes éternels regards l'onde si lasse3Vienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeureL'amour s'en va comme cette eau couranteL'amour s'en vaComme la vie est lenteEt comme l'Espérance est violenteVienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeurePassent les jours et passent les semainesNi temps passéNi les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure »1 Le pont Mirabeau pont parisien construit entre 1895 et Faut-il qu'il m'en souvienne ? dois-je m'en souvenir ?3 Lasse lassée. Évocation de la rupture amoureuse Motif essentiel de la fuite du temps Répétition, mise en valeur de la permanence de l'être Plainte du poète solitaire et malheureux Répétition, structure circulaire Mouvements du texte Premier mouvement, l'espoir déçu du poète et le désir de permanence de Sous le pont » à si lasse ». Deuxième mouvement, refrain de Vienne » à demeure ». Troisième mouvement, résignation face à la cruauté de l'abandon de L'amour s'en va » à coule la Seine ». Quatrième mouvement, refrain de Vienne » à demeure ». L'essentiel à retenir du texte L'amour malheureux thème lyrique par excellence, le topos de l'amour malheureux est omniprésent dans le recueil. Dans ce poème à la tonalité élégiaque, Apollinaire évoque les souffrances causées par l'abandon. Il l'écrit après sa rupture avec Marie Laurencin une artiste peintre. Il constate douloureusement que l'amour est un sentiment fugace qui cause peine et inquiétude. Le refrain, comme une litanie, suggère que l'échec ne peut que se répéter. Les sentiments s'expriment avec retenue. Résigné, le poète accepte sa condition et renouvelle le lyrisme amoureux en mettant en évidence la permanence de l'être dans le refrain je demeure ». Vers une modernité formelle l'absence de ponctuation et les nombreux enjambements confèrent une grande modernité au poème. Sa composition strophique est plus classique et alterne quatrains et distiques. Les quatrains sont composés d'un décasyllabe suivi d'un tétrasyllabe puis d'un hexasyllabe et enfin d'un décasyllabe. Le refrain est composé de deux heptasyllabes. Le paysage urbain, un miroir des états d'âme du poète le poète, contemplant la Seine, se souvient de son bonheur passé. Ces souvenirs le ramènent à sa tristesse. Le poète évoque avec nostalgie un temps révolu. L'évocation de l'eau qui coule fait écho au temps qui passe irrémédiablement ; c'est un motif récurrent dans le recueil. L'image du pont qui donne son titre au poème symbolise sa séparation lors de sa rupture avec Marie Laurencin, le poète quitte la rive droite pour s'installer sur la rive gauche de la Seine. C Nuit rhénane » Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flammeÉcoutez la chanson lente d'un batelier1Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes2Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs piedsDebout chantez plus haut en dansant une rondeQue je n'entende plus le chant du batelierEt mettez près de moi toutes les filles blondesAu regard immobile aux nattes repliéesLe Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirentTout l'or des nuits3 tombe en tremblant s'y refléterLa voix chante toujours à en râle-mourir4Ces fées aux cheveux verts qui incantent5 l'étéMon verre s'est brisé comme un éclat de rire »1 Batelier conducteur de bateau sur une Sept femmes divinités de la mythologie germaniques appelées Ondines. Elles séjournaient au fond des fleuves et attiraient au fond de l'eau les hommes pour en faire leurs L'or des nuits référence à l'opéra de Wagner L'Or du Rhin 1869 dans lequel des hommes perdent la raison à cause de jeunes Râle-mourir néologisme qui désigne un cri d' Incantent néologisme qui désigne les charmes et envoûtements des fées. Lexique de l'ivresse Importance des figures féminines Référence à la parole et à la voix, importance de la musicalité Comparaisons, images ambiguës suggérant le mouvement, une forme de joie et de violence Néologismes Impératifs, invitations à la fête Mouvement du texte la structure du poème est circulaire, on ne délimite pas clairement de à retenir du texte L'inspiration des légendes anciennes ce poème est le premier de la section Rhénanes » qui regroupe neuf poèmes écrits par l'auteur lors de son séjour en Allemagne entre 1901 et 1902. Il tombe alors amoureux d'une jeune anglaise Annie Playden. Le cadre de la scène rappelle celui de la nuit de Walpurgis, une fête païenne ayant lieu entre le 30 avril et le 1er mai dans les pays du Nord. Fête de la fécondité, elle célèbre l'arrivée du printemps. Apollinaire mêle à une scène de la vie réelle les légendes germaniques. Les fées du poème sont les Ondines, créatures maléfiques qui attirent les hommes au fond de l'eau pour en faire des prisonniers. Le batelier rappelle Charon conduisant la barque pour faire traverser le Styx aux âmes des morts dans la mythologie grecque. L'ivresse du poète le thème de ce poème fait écho au titre du recueil. Il est une invitation à la fête pour oublier les souffrances de l'amour. Il rappelle les fêtes données en l'honneur de Dionysos, dieu du vin et de la poésie. Le poète chante ici sa soif de vivre. Mais l'ivresse peut être amoureuse et trompeuse. Les femmes envoûtantes charment le poète avant de l'abandonner à son triste sort. Le dernier vers isolé insiste sur leur dangerosité et la puissance de leur pouvoir le poète ne peut y échapper que par la violence. Un éloge de la poésie moderne dans ce poème, qui prend la forme d'un discours, l'énonciation est complexe. Plusieurs voix semblent s'entremêler sans qu'il soit possible d'en déterminer la provenance. Le rythme se fait incantatoire, la parole poétique devient un pouvoir magique et troublant.
Toutefois le dieu égyptien Apis n'est pas un bœuf mais un taureau. Edmond Auguste Texier, en 1852, assure que la fête du Dieu Apis, s'est transmise aux Grecs, puis aux Romains sous la forme du culte de Mithra — l'auteur ignore l'origine orientale de ce culte —, et donc du fait de leurs conquêtes à la Gaule [10].Le dieu "gaulois" Tarvos Trigaranos
Poète et résistant, Paul Éluard écrit Courage », extrait du recueil Au rendez-vous allemand, en 1944 pendant la période de l’occupation. Dans ce poème Paul Eluard évoque la détresse de Paris occupé, détresse physique, morale et psychologique. Sur un ton à la fois lyrique et déterminé, l’auteur évoque l’oppression dont Paris est victime tout en lançant un appel à la révolte dans l’espoir d’une victoire finale. Courage par l’auteur. Paris a froid Paris a faim Paris ne mange plus de marrons dans la rue Paris a mis de vieux vêtements de vieille Paris dort tout debout sans air dans le métro Plus de malheur encore est imposé aux pauvres Et la sagesse et la folie De Paris malheureux C’est l’air pur c’est le feu C’est la beauté c’est la bonté De ses travailleurs affamés Ne crie pas au secours Paris Tu es vivant d’une vie sans égale Et derrière la nudité De ta pâleur de ta maigreur Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux Paris ma belle ville Fine comme une aiguille forte comme une épée Ingénue et savante Tu ne supportes pas l’injustice Pour toi c’est le seul désordre Tu vas te libérer Paris Paris tremblant comme une étoile Notre espoir survivant Tu vas te libérer de la fatigue et de la boue Frères ayons du courage Nous qui ne sommes pas casqués Ni bottés ni gantés ni bien élevés Un rayon s’allume en nos veines Notre lumière nous revient Les meilleurs d’entre nous sont morts pour nous Et voici que leur sang retrouve notre coeur Et c’est de nouveau le matin un matin de Paris La pointe de la délivrance L’espace du printemps naissant La force idiote a le dessous Ces esclaves nos ennemis S’ils ont compris S’ils sont capables de comprendre Vont se lever. Poète de l’avant-garde et ami des cubistes, dadaïstes et surréalistes, Paul Eluard de son vrai nom Eugène Grindel 1895 – 1952 , a été l’une des principales figures de la poésie du XX°siècle. Man Ray, Les Surréalistes, Paris, 1930 — Au premier plan de gauche à droite Tristan Tzara, André Breton, Salvador Dali, Max Ernst, Man Ray. Au second plan de gauche à droite Paul Éluard, Jean Arp, Yves Tanguy, René Crevel. Il s’éloigne des surréalistes dans les années 1936-1937 et rompt avec le groupe en 1938. Pendant l’occupation allemande de la deuxième guerre mondiale, Eluard fait partie de la Résistance. Il participe à la littérature clandestine à la tête du Comité national des écrivains de la zone Nord. Le 18 novembre 1952, Paul Éluard succombe à une crise cardiaque à son domicile, 52 avenue de Gravelle à Charenton-le Pont. Ses obsèques ont lieu le 22 novembre au Père-Lachaise où il est inhumé. Le gouvernement refuse les funérailles nationales. L’écrivain Robert Sabatier déclare Ce jour-là, le monde entier était en deuil ». Surla base d'une trentaine d'indicateurs, nous avons comparé la qualité de vie à Toulouse et dans 62 autres communes situées aux alentours. Course de karts à la prison de Fresnes : Dupond En France, une autorisation expresse et préalable est nécessaire afin de diffuser l’image d’un bâtiment/monument protégé par le droit d’auteur dans un film, une publicité, sur des cartes postales ou Internet par exemple. Les œuvres architecturales font partie des œuvres protégées par les droits d’auteur dès lors qu’elles présentent une certaine dimension artistique. Or toute reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. » article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle. Et il n’existe aucune exception particulière en droit français pour les œuvres architecturales protégées par le droit d’auteur, c’est à dire celles dont l’architecte n’est pas décédé depuis plus de 70 ans, et situées sur le domaine public, c’est à dire essentiellement dans la rue. Ainsi, une photographie du Louvre ne pourra représenter la Pyramide qui se trouve au centre de la cour. Il est également interdit de reproduire la Géode, le Centre Pompidou, la Grande Arche de la Défense, le Viaduc de Millau, l’Atomium de Bruxelles, la Bibliothèque Nationale de France… sans autorisation. Mais l’Arc de Triomphe ou l’Obélisque de la Concorde peuvent être librement reproduits. De la même manière, si la Tour Eiffel de jour peut librement être reproduite elle est maintenant dans le domaine public, une autorisation est nécessaire pour toute diffusion de l’image de la Tour Eiffel éclairée de nuit, cet éclairage étant protégé au titre du droit d’auteur. Le cas particulier des œuvres figurant en arrière plan La jurisprudence a déjà édicté quelques règles permettant de contourner ce principe lorsque l’œuvre figure en arrière plan ou qu’elle occupe une place très secondaire c’est à dire accessoire au sujet principal traité ou représenté sur une photographie ou dans une scène de film. Ainsi par exemple, en 2005, la Cour de cassation a refusé de faire droit aux demandes du plasticien Daniel Buren et de l’architecte Christian Drevet qui s’opposaient à la diffusion d’une carte postale représentant la place des Terreaux à Lyon sur laquelle leurs œuvres d’art y étaient temporairement exposées au motif que L’œuvre […] se fondait dans l’ensemble architectural de la place des Terreaux dont elle constituait un simple élément. » Le cas particulier des immeubles des domaines nationaux » Concernant les biens publics, larticle du Code du patrimoine prévoit désormais que L’utilisation à des fins commerciales de l’image des immeubles qui constituent les domaines nationaux, sur tout support, est soumise à l’autorisation préalable du gestionnaire de la partie concernée du domaine national. Cette autorisation peut prendre la forme d’un acte unilatéral ou d’un contrat, assorti ou non de conditions financières. La redevance tient compte des avantages de toute nature procurés au titulaire de l’autorisation. L’autorisation mentionnée au premier alinéa n’est pas requise lorsque l’image est utilisée dans le cadre de l’exercice de missions de service public ou à des fins culturelles, artistiques, pédagogiques, d’enseignement, de recherche, d’information et d’illustration de l’actualité. Un décret en Conseil d’Etat définit les modalités d’application du présent article. Les domaines nationaux sont le Domaine de Chambord Loir-et-Cher, le Domaine du Louvre et des Tuileries Paris, le Domaine de Pau Pyrénées-Atlantiques, le Château d’Angers Maine-et-Loire, le Palais de l’Elysée Paris, le Palais du Rhin Bas-Rhin. Il n’est donc aujourd’hui plus possible de reproduire l’image d’un bien appartenant à l’un de ces domaines à des fins commerciales sans autorisation préalable du propriétaire, quand bien même les droits d’auteur sur ce bâtiment serait arrivé à échéance. Le Décret d’application de cet article n’a pas encore été publié. EDIT 2017 Une nouvelle exception pour tenir compte de l’expansion des réseaux sociaux ! Une nouvelle exception au droit d’auteur a été instaurée par la loi du 7 octobre 2016 et autorise Les reproductions et représentations d’œuvres architecturales et de sculptures, placées en permanence sur la voie publique, réalisées par des personnes physiques, à l’exclusion de tout usage à caractère commercial » article 11° du Code de la propriété intellectuelle. A ce jour cependant, la définition de l’usage à caractère commercial » n’est pas claire imaginons que la photographie serve d’illustration à un blog qui vend de l’espace publicitaire par exemple… Il revendra donc aux juges d’évaluer le caractère commercial ou non de l’exploitation au cas par cas, ce qui permettra de cerner plus précisément le périmètre de cette exception au fil du temps. Article rédigé par Margerie Véron, auteur du livre Le droit d’auteur pour les écrivains » TAF plus con que toi tu meurs, il comparer des choses comparables. le magal c juste une fête de confrérie et ça ne devrait meme pas être déclarer férié. Répondre + 0 - 0 Signalier Permalink Article abonné Par , Thomas Rabino et Gabrielle Trujillo Publié le 24/12/2015 à 1000 Au cours de cette année qui s'achève, Paris a trop souvent pris les couleurs d'une capitale de la douleur. Pourtant, plus qu'Eluard, c'est Ernest Hemingway qui a raison oui, Paris est une fête ! Cette ville a tant inspiré d'artistes qu'il faut s'en souvenir pour aller de l'avant. Nous lui devons nos plus beaux films, nos plus grands poèmes. Nos plus belles chansons. Jambier, 45, rue Poliveau ! Jambier ! Jaaammbier !» Nous avons tous en mémoire cette tirade de Jean Gabin contre le trafiquant au marché noir dans la Traversée de Paris. Elle rendit célèbre la rue qui jouxte le Jardin des Plantes, à Paris. Sorti en 1956, le film de Claude Autant-Lara était l'adaptation de la nouvelle éponyme de Marcel Aymé, parue en 1947. Juste retour des choses, on trouve aujourd'hui à cette adresse une brasserie appelée La Traversée de Paris. Et la rue Poliveau compte au nombre de ces adresses qui sont autant un lieu littéraire qu'un endroit dans la vraie vie. Outre la rue Poliveau, la rue Morgue, rue fictive du quartier Saint-Roch, donna son titre à une nouvelle Double assassinat dans la rue Morgue, publiée en 1841 par l'Américain Edgar Allan Poe, est considéré comme le texte fondateur d'un genre entier, le roman policier. Par Hubert Artus Par Thomas Rabino Par Gabrielle Trujillo yG9zFZk.
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  • auteur ayant comparé paris à une fête